Balades en pleine nature, vue sur le Mont Blanc par temps clair et vestiges de l’époque gallo-romaine, Saint-Joseph séduit en toutes saisons.
La chapelle de Chagneux
De style néo-gothique, la chapelle fut érigée en 1889 suite aux apparitions de Lourdes. Sur le Crêt de Chagneux où elle s'élève, l’œil embrasse un panorama à 360° : monts du Lyonnais, mont Pilat et par temps clair jusqu'au mont Blanc. Des recherches entreprises dans les années 90 laissent apparaître sur ce site des indices d'une occupation médiévale (sanctuaire chrétien) et probablement habitations humaines dans le haut Moyen Âge.
La chapelle a été construite à la suite d 'une souscription auprès des habitants de la Paroisse. A l'origine les habitants souhaitaient édifier une statue de la Vierge. Les sommes récoltées ont permis de construire un bâtiment en pierre de taille.
Aujourd’hui c’est une association qui gère et entretient l’édifice, ainsi que ses espaces extérieurs. L’Association pour la Sauvegarde de la Chapelle de Chagneux vit de la générosité de ses donateurs et récolte actuellement des dons pour rénover l’intérieur de la chapelle. N’hésitez pas à le contacter si vous souhaitez les soutenir.
Association pour la Sauvegarde de la Chapelle de Chagneux
6 route du Bois des Alouettes
42800 Saint-Joseph
La chapelle se visite lors des journées du patrimoine.
L’aqueduc Romain du Gier
L’aqueduc du Gier est un des aqueducs antiques de Lyon desservant la ville antique de Lugdunum. Avec ses 85 km il est le plus long des quatre aqueducs ayant alimenté la ville en eau, et celui dont les structures sont le mieux conservées. Il doit son nom au fait qu'il puise aux sources du Gier, affluent du Rhône.
Après la traversée de Saint-Martin-la-Plaine, l'aqueduc arrive sur la commune de Saint-Joseph au lieu-dit le Rieu, où l'on a découvert une pierre identique à celle de Chagnon pour rejoindre Saint-Didier-sous-Riverie près du pont du Bozançon.
La pierre du Rieu
Cette borne, découverte le 10 septembre 1996 au bord du Rieu est un document d'une extrême rareté.
Une deuxième borne avec la même inscription a été découverte le 27 avril 1887 à Chagnon.
C'est un règlement promulgué sous l'empereur Hadrien (117-138), qui interdit de cultiver les terrains proches de l'aqueduc, de façon à préserver la canalisation souterraine de tout dommage et à éviter la pollution de l'eau.
Il n'y a guère qu'un seul texte comparable à Venafro en Italie centrale.
Par ordre de l'Empereur CESAR TRAJAN HADRIEN AUGUSTE, à personne n'est donné le droit de labourer, de semer ou de planter dans cet espace de terrain qui est destiné à la protection de l'aqueduc.
Le regard du Montellier
Pour l'entretien, le nettoyage et les réparations, l'aqueduc du Gier, comme tout autre, était muni d'ouvertures y donnant accès, les regards. La voûte était interrompue et une cheminée débouchait à l'air libre, coiffée par une margelle et fermée par des dalles.
Ce regard est aussi appelé puits en raison de sa profondeur de 8.60m.
Pour plus d’informations sur l’aqueduc :
Les mines d'or, d'antimoine, de charbon
C' est au début au début du XVII° siècle que des sources écrites (Pierre Matthieu , historiographe du roi Henri IV) firent état de la découverte près du hameau de Bissieux, d'un caillou tout broché d'or. La tradition rapporte qu'une coupe tirée de l'or de Saint-Martin-la-Plaine aurait été offerte à Marie de Médicis à l'occasion de son mariage avec Henri IV à Lyon, le 17 Décembre 1600.
En 1625, deux actes d' un registre paroissial de Saint-Martin-la-Plaine citent un travailleur en la mine d'or et un sous prévôt de la mine d'or. S'agissant d'un gisement d'or natif superficiel, le filon fut très rapidement épuisé compte-tenu du contexte géologique et des moyens techniques de l'époque. Le site probablement abandonné vers 1630 a suscité des tentatives de reprise ultérieure vouées à l'échec. Les recherches archéologiques menées ces dernières années ont permis de repérer des galeries creusées selon les techniques de l'époque.
La mine d'antimoine
C'est en effectuant des sondages pour retrouver des traces de l'ancienne mine d'or que les géologues de la fin du XIX° siècle ont découvert sur le secteur de Bissieux des filons de Stibine ou sulfure d' antimoine. En 1911, l'ingénieur Henri Fonteilles, a pu établir un projet d'exploitation pour le compte de la Compagnie Minière lyonnaise. Entre 1911 et 1914, la galerie de la Combe a été creusée mais le déclenchement de la Première Guerre mondiale mit fin à toute tentative d'exploitation commerciale malgré des reprises jusqu'en 1920.
Les mines de charbon
Plusieurs concessions minières du Bassin houiller de la Loire dont faisait partie celui de Rive-de-Gier étaient situées sur le territoire de la commune : la concession de Montbressieux et celle de Combeplaine.