Bienvenue à Saint-Joseph, une commune qui jouit autant des avantages de la campagne que de la ville. Située au sud-est du département de la Loire et limitrophe du Rhône, notre village compte environ 2000 habitants et se démarque par son dynamisme et sa population accueillante.

St-Joseph en chiffres


  • Création du village : 1867
  • Habitants : 1928 (recensement 2019)
  • Superficie : 8,05 km2
  • Altitude Minimum : 219m
  • Altitude Maximum : 497m

Un peu d'histoire...


L'histoire de la commune de Saint-Joseph se confond avec celle de Saint-Martin la Plaine jusqu'en 1867, date de sa création, résultat d'une partition.

La commune se présente sous l'aspect d'un plateau légèrement incliné, coupé par deux ruisseaux, et dont le rebord retombe abruptement sur la vallée du Bosançon qui délimite les départements du Rhône et de la Loire. A l'ouest, deux petites collines élevées de 500 mètres rappellent que les croupes des Monts du Lyonnais ne sont pas très loin.

Commune à vocation agricole durant de longues années, (vigne, culture du blé et ensuite élevage) sa situation proche de Rive de Gier a peu à peu transformé l'utilisation de son sol pour en faire, tout au moins dans sa partie basse, un dortoir de la ville.

L'édification d'une église servant de base à une paroisse nouvelle en 1855 par l'architecte P.-J. Pascal, auteur aussi du château de Montbressieux, a été le premier geste d'autonomie. En même temps, les agriculteurs se regroupent pour fonder une "société de la batteuse". Enfin, un legs d'un habitant permet à cette "parcelle" de se doter d'une école. 

Ainsi, sur un triple plan religieux, agricole et culturel, les habitants de Saint-Joseph affirment leur indépendance vis-à-vis du bourg de Saint-Martin la Plaine. En 1867, le préfet de la Loire consacre la séparation de fait par la création d'une nouvelle commune.

Les récoltes succédant aux récoltes, les vendanges aux vendanges, (plus du quart du territoire est planté en vigne en 1911), les agriculteurs de Saint-Joseph se trouvèrent confrontés aux environs du hameau de Bissieux et dans le vallon de la Combe à la découverte d'un filon d'antimoine. Chacun exhuma de sa mémoire l'histoire de la mine d'or du XVIIe siècle. Le beau rêve allait-il devenir réalité ?

L'exploitation artisanale dura jusqu'à la guerre de 1914, dut plusieurs fois s'interrompre, faute d'ouvriers, et s'éteignit tout à fait, faute de résultat tangible. Par contre, l'exploitation - elle aussi artisanale - des mines de charbon de Frigerin subsista jusqu'à la guerre de 1939 alors qu'autour des années 1900 les puits situés à Montbressieux et aux Grandes Flaches étaient déjà abandonnés.

Saint-Joseph, comme sa voisine Saint-Martin, vit se dérouler les travaux de la ligne du chemin de fer rural joignant Rive de Gier à Mornant et eut l'avantage de se voir doter d'une gare… en rase campagne, qui ne fut d'ailleurs jamais édifiée.

La vie rurale ne se trouvera modifiée qu'après la deuxième Guerre mondiale par l'expansion démographique de la partie "basse" de la commune. Rive de Gier se trouvant à l'étroit dans sa vallée, ses habitants vinrent se fixer sur ses limites dans le territoire des communes voisines, dont Saint-Joseph. La composition sociale évoluera donc par le passage progressif de la primauté de la population rurale à la population ouvrière.

Cependant, il a fallu attendre 1965 pour qu'un plan d'ensemble de distribution d'eau potable voie le jour. Depuis 1977, grâce à des équipes municipales dynamiques, des investissements importants ont été réalisés permettant de revigorer la partie rurale de la commune : assainissement desservant maintenant les trois-quarts des habitants, collecte des ordures ménagères, création d'un lotissement communal, deuxième terrain de football (confirmant ainsi l'activité sportive importante dans la commune).

Extrait de la Grande Encyclopédie du Forez et des communes de la Loire - volume La vallée du Gier et le Pilat - Editions Horvath - 1986